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S_P_R B_H_ROS

by Hopopop

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1.
denellyeah 05:32
2.
depressong 05:12
DEPRESSONG (quel bon jeu de mots !) Seul perdu dans le noir, à ne contempler que mon désespoir. Et je tourne en rond, dans un labyrinthe de mes questions. Il y aurait un interrupteur, que je m'en servirais pas. Je veux même pas te voir... je veux même pas me voir. Je m'habitue à voir tout en noir, et mate le spectacle au travers du brouillard. Je bouge plus je me suis résigné, je me complais dans l'obscurité. Tes images d'épinal, je les gribouille à grands coups de cynisme. Ton bonheur allégé, je l'ai enterré dans mon nihilisme. J'ai décidé de pas toucher le fond, et de rebondir avant, même si je connais la noirceur, je voudrais pas devenir un mort vivant. Au rythme de mes angoisses, éclipsé dans ma paroisse, J'apprends à croire en rien, j'apprends à croire en rien. A grands coups de scalpel je dépèce mon égo, et remets en question tout mes idéaux, Je change de peau... je change de peau... J'ai décidé de pas toucher le fond et de rebondir avant, même si je connais la noirceur, je voudrais pas devenir un mort vivant.
3.
ROMANTISME RÉVOLUTIONNAIRE (prière de laisser le romantisme dans l'état, où vous l'avez trouvé) Une bande de potEs habillés tout en noir, animéEs par l'énergie du désespoir. C'est toujours la même histoire : plutôt crever la bouche ouverte, que finir mouton dans un abattoir. SeulEs contre tous illEs se battent, Pour faire exister leurs mites, D'un romantisme révolutionnaire. Une tête de mort sur un mur au pochoir, les pirates trashent en guise de défouloir. A quoi bon laisser un espoir. Ptêt qu'un jour arrivera le grand soir, au paradis je voudrais jamais croire. Fanatiquement illEs se battent, Pour pouvoir prêcher leurs mythes, D'un romantisme révolutionnaire. SeulE face à ton reflet dans le miroir, tu réalises qu'il y a pas d'échappatoire. Tout idéal est illusoire. Les veines ouvertes dans ton mouroir, t'attends la mort, cramponné-e aux accoudoirs. NoyéE dans un verre, bourréE à l'explosif, La larme qui fait déborder la vase, D'une vie de terreur suicidaire.
4.
IL N'Y A PAS DE NANO CONNERIES (carte postale de manif, dans une souricière tristement prévisible, Nous c'est qui ? Nous c'est flou) 3-1 4-5 +4 R'N'R 1-2-1-1 4-2-5-5-2-5 OBOE S-V-D A la foire aux activistes, il y a plus qu'à foutre les pieds sous la table Pas besoin de montrer des dents, tout est déjà prémâché. Adrénaline et paranoïa, se mélange presque à tous les plats. Pas besoin d'attendre que ça chauffe, tout est déjà tout cuit. J'ai perdu mon innocence, juste avant le plat de résistance. A la carte pas de nouveautés, juste des salades de concombres masqués. A chaque table on se connecte à voix basse, juste selon les affinités. On fait péter des bonnes bouteilles, pour se dire que la fête n'est pas finie. Et pour payer l'addition, à la fin du repas dispersion. Bas les masques l'autogestion, c'est pas du gâteau. Pas de recettes magiques, pour cuisiner sans chefs, chacun, chacune, fait sa sauce, touille expérimente et réinvente, et après chaque marmite, la digestion c'est de la dynamite.
5.
DÉFAITES DE FAMILLE (sur les accords du prélude de pach) Le jour de ton anniversaire, sans savoir trop, trop quoi faire. J'avais envie de marquer le coup, mais je ne voulais pas te faire de cadeaux. C'est ptêt pas un jour de fête, qu'on devrait toi et moi se prendre la tête. Pourtant c'est dans ce genre de moment, qu'on pourrait parler, de ce qui nous a séparés. A l'apéro on trinquera, on arrosera la fin de la crise d'ado. Pour se mettre en bouche ce soir, au menu tabous servis à toutes les sauces. On ravalera nos egos, s'assoiera tous et toutes autour de la table en égaux. Avant de souffler les bougies, on aura vomi tous les non-dits. Moi je ne cherche pas les conflits stériles, mais ne voudrais pas d'une fausse paix sociale... même un jour de fête !
6.
démarquée 02:26
DÉMARQUÉE (pour les punks, les crusts, les hippys, les branchouilles... au festival à Ungdomshuset) Au grand jeu des étiquettes, les autres tirent au sort, ce que je devrais être. Au grand jeu des étiquettes, mon déguisement est ma meilleure cachette. J'arrive pas à savoir qui chuis, au spectacle je veux participer, je veux me conformer moi aussi, à défaut d'essayer d'exister. Au grand jeu des étiquettes, je classe les gens selon leur paraître. Au grand jeu des étiquettes, Je coche des cases plutôt que la découverte. Chuis un autiste dans la vie, il me faut des repères pour t'appréhender, à chacun de tes pas vers moi je frémis, par mes codes je vais d'abord t'identifier. Au grand jeu des étiquettes, Le marginal est le trouble fête. Au grand jeu des étiquettes, tout ce qui se conforme pas à ma tribu, je le jette. La meute c'est ma solution de survie, l'exclusion une façon de se proteger, toujours les mêmes clichés je reproduis, par manque d'imagination, chuis gangrené.
7.
STARRAK (raquer = vomir) Enfermé, dans mon neuf mètres carré, deux fenêtres dont une télé, deux réalités, une bétonnée, et l'autre prête à consommer. Je vis l'extase grâce à des sentiments standardisés. Oi ! oi ! Je réfléchis grâce à des opinions normalisées. Oi ! oi ! Ma seule frustation c'est que je peux pas tout acheter. Au boulot toute la journée, je conditionne des programmes télé, toujours au courant de ce qui va se passer, comme ça le soir j'ai plus qu'à l'allumer, oh yeah ! Je vis l'extase grâce à des sentiments standardisés. Oi ! oi ! Je réfléchis grâce à des opinions normalisées. Oi ! oi ! Ma seule frustation c'est que je peux pas tout acheter. Des fois les soirs je vais m'amuser, avec des potes de boulot à picoler, on s'échange nos avis sur ce qu'on a regardé, pour raconter ma vie je détaille le programme télé. Aujourd'hui l'antenne du quartier a été sabotée, Je regarde par la fenêtre dehors (comme guy), il y a que des paumés, En les voyant je les ai detestés et j'ai sauté avec ma télé... avec ma télé...
8.
starrack 04:39
STARRAK (raquer = vomir) Enfermé, dans mon neuf mètres carré, deux fenêtres dont une télé, deux réalités, une bétonnée, et l'autre prête à consommer. Je vis l'extase grâce à des sentiments standardisés. Oi ! oi ! Je réfléchis grâce à des opinions normalisées. Oi ! oi ! Ma seule frustation c'est que je peux pas tout acheter. Au boulot toute la journée, je conditionne des programmes télé, toujours au courant de ce qui va se passer, comme ça le soir j'ai plus qu'à l'allumer, oh yeah ! Je vis l'extase grâce à des sentiments standardisés. Oi ! oi ! Je réfléchis grâce à des opinions normalisées. Oi ! oi ! Ma seule frustation c'est que je peux pas tout acheter. Des fois les soirs je vais m'amuser, avec des potes de boulot à picoler, on s'échange nos avis sur ce qu'on a regardé, pour raconter ma vie je détaille le programme télé. Aujourd'hui l'antenne du quartier a été sabotée, Je regarde par la fenêtre dehors (comme guy), il y a que des paumés, En les voyant je les ai detestés et j'ai sauté avec ma télé... avec ma télé...
9.
psychautisme 03:31
PSYCHAUTISME (avec le fil de bave) Des fois il y a des gens, qui disent que je pense trop, et mon psy pense chuis parano, voilà ma mère, qui se dit, que je me fais un bad-trip de trop. A l'intérieur de moi, je peux tout démonter, zapping entre déconstruction, ou legocentrisme. Spectateur de vos egos vous avez le bon rôle, chaque mot pris du pied de la lettre jusqu'au septième degré. Des fois il y a des gens qui disent que je pense trop, et mon psy pense chuis parano, voilà ma mère, qui se dit, que je me fais un bad-trip de trop. Spectateur de moi-même j'ai perdu le film, l'impression de jouer un rôle sans savoir qui chuis. Un acteur sans nom, construit pour être un héros, rien à foutre d'être une star je choisis mon perso. Des fois je me dis je pense trop... Des fois j'envie les beaufs !
10.
dédicaces 00:23
11.
12.
UN SOIR AU BAL DU GHETTO "Je ne crois pas en la fête car c'est une fausse intensité, Je ne crois pas en la fête car c'est un espace de rapports biaisés." Passion armée 2-2 4-5 +6 POP 2-1-3-1 4-1-4-5-1-5 BLUESYNTH S-V-D Encore une sale défaite, on peut pas toujours s'attendre à ce que ça pète, je lance des coups de pieds dans des canettes, toutes mes utopies partent un fumette. Dans le ghetto toujours la même cassette, qui dégénère à coups de boule à facettes, je reste une tête de mort dans un casse-tête, qui dégueule sur les murs des toilettes. Je cherche du regard des complices d'un soir, ptêt qu'on se rappellera pour le grand soir, si tu veux un peu, si tu veux on peut. Dans mon verre tout s'accélère, pas une goutte d'eau, dans mon verre de rage... défaite, de rage... des fêtes. Je reste un tête de mort dans un casse tête, en slow-low décalé de l'ambiance à l'amusette, et comme t'étais toujours pas là, j'ai bouffé toute la boulette. Je cherche du regard des complices d'un soir, ptêt qu'on se rappellera pour le grand soir, si tu veux un peu, si tu veux on peut. Et ce coup-ci il n'y aura pas de dispersion, à la troisième con... sommation.

about

Enregistré live au LX5 au luxembourg, pendant la tournée:
"Une nouvelle vague de froid pour l'été indien",
avec MERCI LA NUIT et PASSION ARMÉE.

credits

released September 12, 2007

Garantie sans master !!!

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Hopopop Saint Étienne, France

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