1. |
Côtelet en Bourse
06:55
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CÔTELET EN BOURSE
(avec quelques phrases volées dans tic tac)
Il faut que t'achètes ta mort,
il faut que tu payes ta vie,
tu trouves ton bonheur en soldes à auchan,
et t'achètes ta mort... et t'achètes ta mort...
Chuis pas une côtelette en bourse,
en désaccord pas rentable.
C'est pas mon affaire de faire du fric,
et je reste désintéressé... désintéressé...
Et si tout était gratuit,
profiter serait plus un vice,
les poches toutes vidées et désinvolte,
personne pour consommer notre révolte.
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2. |
depressong
04:03
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DEPRESSONG
(quel bon jeu de mots !)
Seul perdu dans le noir,
à ne contempler que mon désespoir.
Et je tourne en rond,
dans un labyrinthe de mes questions.
Il y aurait un interrupteur, que je m'en servirais pas.
Je veux même pas te voir...
je veux même pas me voir.
Je m'habitue à voir tout en noir,
et mate le spectacle au travers du brouillard.
Je bouge plus je me suis résigné,
je me complais dans l'obscurité.
Tes images d'épinal, je les gribouille à grands coups de cynisme.
Ton bonheur allégé, je l'ai enterré dans mon nihilisme.
J'ai décidé de pas toucher le fond, et de rebondir avant,
même si je connais la noirceur, je voudrais pas devenir un mort vivant.
Au rythme de mes angoisses,
éclipsé dans ma paroisse,
J'apprends à croire en rien, j'apprends à croire en rien.
A grands coups de scalpel je dépèce mon égo,
et remets en question tout mes idéaux,
Je change de peau... je change de peau...
J'ai décidé de pas toucher le fond et de rebondir avant,
même si je connais la noirceur, je voudrais pas devenir un mort vivant.
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3. |
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ROMANTISME RÉVOLUTIONNAIRE
(prière de laisser le romantisme dans l'état, où vous l'avez trouvé)
Une bande de potEs habillés tout en noir,
animéEs par l'énergie du désespoir.
C'est toujours la même histoire :
plutôt crever la bouche ouverte,
que finir mouton dans un abattoir.
SeulEs contre tous illEs se battent,
Pour faire exister leurs mites,
D'un romantisme révolutionnaire.
Une tête de mort sur un mur au pochoir,
les pirates trashent en guise de défouloir.
A quoi bon laisser un espoir.
Ptêt qu'un jour arrivera le grand soir,
au paradis je voudrais jamais croire.
Fanatiquement illEs se battent,
Pour pouvoir prêcher leurs mythes,
D'un romantisme révolutionnaire.
SeulE face à ton reflet dans le miroir,
tu réalises qu'il y a pas d'échappatoire.
Tout idéal est illusoire.
Les veines ouvertes dans ton mouroir,
t'attends la mort, cramponné-e aux accoudoirs.
NoyéE dans un verre, bourréE à l'explosif,
La larme qui fait déborder la vase,
D'une vie de terreur suicidaire.
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4. |
annellyeah
07:04
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ANELLYEAH
(à defaut d'offrir des fleurs)
S'il me passe par la tête, des idées folles,
j'aimerais simplement me laisser porter par le rock & roll.
Et réagir sur l'instant, comme je le sens,
et pas rester figé, seul dans mon film en ruminant.
Comme paralysé, à l'expression de mes emos,
et seul perdu dans mon blabla, chuis en manque de mots.
Je m'en fais des tartines, pour me cacher ma timidité,
sans oser me l'avouer, sans oser te l'avouer, je parle... je parle...
J'ai peur de toi, peur de moi...
Et je baisse les yeux, pour pas tomber sous le charme,
et médusé je reste de pierre, et verse une larme.
A retourner sept fois ma langue dans ma bouche, je me perds,
j'ai juste loupé tes lèvres... je désespère.
Pour pas pleurer je me suis brûlé, brûlé les ailes,
mais je me dis que je m'en fous j'ai pas besoin d'elle pour voler.
Et ma tête en confusion, comme hermétique à la passion,
j'aimerais juste partager mes frissons, juste partager mes frustrations.
J'ai peur de toi, peur de moi...
Pour me délivrer de mon imaginaire,
à coeur ouvert mes trippes sur la table...
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5. |
psychautisme
02:23
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PSYCHAUTISME
(avec le fil de bave)
Des fois il y a des gens, qui disent que je pense trop,
et mon psy pense chuis parano,
voilà ma mère, qui se dit, que je me fais un bad-trip de trop.
A l'intérieur de moi, je peux tout démonter,
zapping entre déconstruction, ou legocentrisme.
Spectateur de vos egos vous avez le bon rôle,
chaque mot pris du pied de la lettre jusqu'au septième degré.
Des fois il y a des gens qui disent que je pense trop,
et mon psy pense chuis parano,
voilà ma mère, qui se dit, que je me fais un bad-trip de trop.
Spectateur de moi-même j'ai perdu le film,
l'impression de jouer un rôle sans savoir qui chuis.
Un acteur sans nom, construit pour être un héros,
rien à foutre d'être une star je choisis mon perso.
Des fois je me dis je pense trop...
Des fois j'envie les beaufs !
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6. |
amoureux solitaires
02:48
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7. |
défaites de familles
02:56
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DÉFAITES DE FAMILLE
(sur les accords du prélude de pach)
Le jour de ton anniversaire,
sans savoir trop, trop quoi faire.
J'avais envie de marquer le coup,
mais je ne voulais pas te faire de cadeaux.
C'est ptêt pas un jour de fête,
qu'on devrait toi et moi se prendre la tête.
Pourtant c'est dans ce genre de moment,
qu'on pourrait parler, de ce qui nous a séparés.
A l'apéro on trinquera,
on arrosera la fin de la crise d'ado.
Pour se mettre en bouche ce soir,
au menu tabous servis à toutes les sauces.
On ravalera nos egos,
s'assoiera tous et toutes autour de la table en égaux.
Avant de souffler les bougies,
on aura vomi tous les non-dits.
Moi je ne cherche pas les conflits stériles,
mais ne voudrais pas d'une fausse paix sociale...
même un jour de fête !
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8. |
démarquée
03:42
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DÉMARQUÉE
(pour les punks, les crusts, les hippys, les branchouilles... au festival à Ungdomshuset)
Au grand jeu des étiquettes,
les autres tirent au sort, ce que je devrais être.
Au grand jeu des étiquettes,
mon déguisement est ma meilleure cachette.
J'arrive pas à savoir qui chuis,
au spectacle je veux participer,
je veux me conformer moi aussi,
à défaut d'essayer d'exister.
Au grand jeu des étiquettes,
je classe les gens selon leur paraître.
Au grand jeu des étiquettes,
Je coche des cases plutôt que la découverte.
Chuis un autiste dans la vie,
il me faut des repères pour t'appréhender,
à chacun de tes pas vers moi je frémis,
par mes codes je vais d'abord t'identifier.
Au grand jeu des étiquettes,
Le marginal est le trouble fête.
Au grand jeu des étiquettes,
tout ce qui se conforme pas à ma tribu, je le jette.
La meute c'est ma solution de survie,
l'exclusion une façon de se proteger,
toujours les mêmes clichés je reproduis,
par manque d'imagination, chuis gangrené.
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9. |
monthy python
04:07
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MONTHY PYTHON
(comme le refrain)
Sans réfléchir, dans un méfait de mode, pilotage automatique,
je t'offre ma meilleure image, derrière laquelle peu à peu je m'efface.
Chuis plus qu'un reflet de moi dans mon beau miroir,
et briser la glace, c'est ptêt une façon de te montrer,
que j'ai pas de face.
Les gens se sentent mal dans leur peau, parce que c'est par leur peau.
Quand chuis entier, toi au mieux, t'es ma moitié,
soliste en tournée, autour de mon nombril, je tourne en rond.
Et individualiste, adepte de ma personne,
je prêche tout seul des monologues au fond de moi.
je voudrais sortir de moi, mais en suivant mes pas j'irai pas bien loin.
Les gens se sentent mal dans leur peau, parce que c'est par leur peau.
Mon surmoi sans dessus dessous,
plus rien me paraît normal, rien ne me va plus,
agent double, je joue avec les codes, et avec toutes mes identités.
Et avocat du diable, ou proc intégriste,
à chaque tour de parole, je retourne ma veste,
travesti extraverti, une touche de glam, dans ce monde de brutes.
Les gens se sentent mal dans leur peau, parce que c'est par le repos.
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10. |
starrak
03:14
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STARRAK
(raquer = vomir)
Enfermé, dans mon neuf mètres carré,
deux fenêtres dont une télé,
deux réalités, une bétonnée,
et l'autre prête à consommer.
Je vis l'extase grâce à des sentiments standardisés. Oi ! oi !
Je réfléchis grâce à des opinions normalisées. Oi ! oi !
Ma seule frustation c'est que je peux pas tout acheter.
Au boulot toute la journée,
je conditionne des programmes télé,
toujours au courant de ce qui va se passer,
comme ça le soir j'ai plus qu'à l'allumer, oh yeah !
Je vis l'extase grâce à des sentiments standardisés. Oi ! oi !
Je réfléchis grâce à des opinions normalisées. Oi ! oi !
Ma seule frustation c'est que je peux pas tout acheter.
Des fois les soirs je vais m'amuser,
avec des potes de boulot à picoler,
on s'échange nos avis sur ce qu'on a regardé,
pour raconter ma vie je détaille le programme télé.
Aujourd'hui l'antenne du quartier a été sabotée,
Je regarde par la fenêtre dehors (comme guy), il y a que des paumés,
En les voyant je les ai detestés et j'ai sauté avec ma télé...
avec ma télé...
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11. |
beurkday
03:25
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BEURKDAY
(comme une chanson de caca)
Le jour de mon anniversaire
je m'arrête pas de pleurer,
des tous mes potes qui ont l'air sincère,
aucun n'arrive à me consoler.
Le jour de mon anniversaire,
je voulais rester seul avec moi,
d'un coup le téléphone, c'est ma mère,
dire qu'elle me comprend toujours pas.
Le jour de mon anniversaire,
viols et violences ménagères,
des ratonnades policières,
pour du pognon une nouvelle guerre.
Trop content d'être né faudrait que chois heureux avec ça,
et dire que chuis abonné à vie à la looze-combat...
Le jour de mon anniversaire,
une bonne raison de se saouler,
je finis comme d'hab sur terre,
du vomi plein le nez.
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