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garantie sans master
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LA TÊTE DANS LE BAC
(qui a réussi à faire rire Yvan Brun)
Un relent psyché flotte dans ma chambre,
j'hallucine in the sky with les démons,
une icône de Syd Barrett à la place du Jésus familial,
ma mère m'interdit d'écouter Daniel Johnston.
Sex drugs et r'n'r c'est pas tous les jours le fun.
Fumée de hachisch et sandinista en fond,
je refais le monde et rêve à St Étienne's burning,
la politique je m'en fous mais I wanna be an anarchist,
si j'étais ricain je voterais pour Jello Biaffra
Sex drugs et r'n'r c'est pas tous les jours le fun.
I belong to the blank generation et j'ai le goût à rien,
so alone contre tous Syd me montre my way,
néo-codion et valium de ma reum c'est ma life j'ai pas de wife,
ma vie sexuelle se résume à teenage kicks.
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DÉMARQUÉE
(pour les punks, les crusts, les hippys, les branchouilles...
au festival à Ungdomshuset)
Au grand jeu des étiquettes,
les autres tirent au sort, ce que je devrais être.
Au grand jeu des étiquettes,
mon déguisement est ma meilleure cachette.
J'arrive pas à savoir qui chuis,
au spectacle je veux participer,
je veux me conformer moi aussi,
à défaut d'essayer d'exister.
Au grand jeu des étiquettes,
je classe les gens selon leur paraître.
Au grand jeu des étiquettes,
Je coche des cases plutôt que la découverte.
Chuis un autiste dans la vie,
il me faut des repères pour t'appréhender,
à chacun de tes pas vers moi je frémis,
par mes codes je vais d'abord t'identifier.
Au grand jeu des étiquettes,
Le marginal est le trouble fête.
Au grand jeu des étiquettes,
tout ce qui se conforme pas à ma tribu, je le jette.
La meute c'est ma solution de survie,
l'exclusion une façon de se proteger,
toujours les mêmes clichés je reproduis,
par manque d'imagination, chuis gangrené.
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4. |
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COMPLEXE PUNK
(tout un débat...)
J'aime pas me faire marcher dessus.
J'aime pas me prendre des coups non plus.
J'aime pas les gros porcs en rut.
J'aime pas les torses nus poilus.
J'aime pas le chacun pour soi,
sinon à quoi sert notre combat...
J'ai un complexe punk.
Moi aussi j'aime me défouler,
c'est pas une raison pour t'écraser.
J'aime bien frôler les gens,
mais j'aime pas me faire rentrer dedans.
J'aime pas toujours gagner,
Des fois j'aime être à égalité.
J'ai un complexe punk.
Dans ce sport de dominants,
les gens souffrent d'être perdants.
A quoi ça sert de recréer,
le même système puissant opprimé.
Si on oubliait la violence,
pour faire la révolution dance...
J'ai un complexe punk.
Des fois je me dis que tout est perdu,
si on continue à se taper dessus.
S'ils nous ont fait isolés,
c'est pour qu'on zappe la solidarité.
Tous ensemble on peut se marrer,
et plus jamais il y aura d'opprimé...
C'est mon idéal punk.
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LE SLOW NON MIXTE
Ne me dis pas que le sexisme il y en a pas,
des machos c'est sur il y en a,
et même que j'en ai un peu sur moi,
j'ai beau essayer de changer... changer tout ça.
Et pourtant je n'y arrive pas
car dans un monde de caca,
celui-ci s'accroche sur moi.
On traîne en nous c'est sûr plein de clichés,
les super héros sont hétéros ça on le sait,
plein de pubs sont fachos ça on le sait,
est-ce bien la peine de se culpabiliser.
Ptêt qu'on pourrait ensemble en discuter,
de toutes ces normes qu'on a en nous,
intériorisées.
Certains, certaines pensent même y arriver,
certains, certaines pensent même que tout le monde peut changer.
Hélas la globalité reste telle qu'elle est.
C'est pourtant pas une raison de les dénigrer.
Ptêt qu'il faudrait qu'on commence,
par leur expliquer,
que chacun chacune en soi on peut tout révolutionner.
Même si t'as beaucoup beaucoup réfléchi,
c'est pourtant pas une raison d'expliquer la vie,
on est tous des bâtards, bâtardes nous aussi,
moi je voudrais pas que les gens me copient.
Ptêt qu'un jour on pourrait juste accepter,
que chacun chacune des limites on en a,
qu'on peut pas les changer.
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Voici les cadavres qu’la police ne veut pas voir
Dissimulés au soir sous la pénombre d'un dépotoir
Un sacré beau paquet de dépouilles empilées
Ça fait des monceaux de têtes renversées
Les yeux et la bouche en cendres
Ça coule, de grandes flaques rouges hérissées
De mains crispées qui cherchent encore à comprendre
Mais pas de lueurs pour les cafards a répondu l'ordre
Et le sang sèche et vire au noir à l'abri des mémoires
Dans l’silence qu'il faut croire complice des gyrophares
Des porcs armés aux trousses qui d'une balle plongent la course
Dans l’caniveau du non-lieu, où un juge nettoie les lieux
Et sans bruit, sans cri se referme alors un de ces casiers métalliques de l'oubli, du déni
L'infamie en robe de magistrat, la sainte loi
Le droit bourgeois sur le front des victimes d’état distribue les crachats
Une rumeur provient du bas, échappe au brouhaha
On entend alors clamer : « pas de justice, pas d’paix »
Ni les barricades éteintes sur des chemins recouverts
De milles éclats de verre
Où fument les carcasses éventrées de voitures calcinées, ni la colère privée d'ailes
Ni l’désespoir tout au bout des pierres et des cocktails
Balancés à genoux, ni les barres de fer tordues
Sur les boucliers de l'ordre gonflés de noirs et d'opprobre
Ni les horizons barrés par les corbeaux et les hyènes
Ni tous ces rêves aspergés de gaz lacrymogène
Ni les gerbes fanées aux pieds des portraits assassinés
Ni les phrases amères que mâchent de trop vieux patriarches
Usés par la chaîne, par le mépris et le temps
Ni les larmes acides des mères
Ni la sueur ni le sang de la classe ouvrière
Rien n’se perd. rien n’se perd, tout s’transforme
Et le brasier crépite, et le brasier crépite
Et votre putain de temple n'attend plus qu'on l’dynamite
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8. |
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LE TUBE DE L'ÉTÉ
(un jour en colonie, à la grainerie,
rencontres du 3ième type hors les murs)
Extraterrestre maigrichon
dans ta bulle musicale
Tu tournes et retournes sur toi-même
de la planète bokbok
Tu n'en reviens en riant
que pour un petit peu d'attention.
Marcelle avec des ailles
en folle refoulée ou skyzo dalidesque
D'une voix d'enfant capricieux
ou de tes pupilles de punk-hero tu comptes les heures
Sans les voir passer
dans ta réalité d'HP.
Autiste autarciste
tu voudrais être autonome seul sur ta planète
Curieux technicien ou super héros rigolo
tu ris des explosions
Magicien en bulle
on s'est découvert à travers, celles qui volent.
Toi qui te tape et qui ne t'aime pas
au fur et à mesure des journées angoissantes
Tu t'inquiètes de tout
jusqu'au rire qui sort de ta bouche
Alors tu as besoin pour être Elodie
que monsieur Jack te rassure.
Toi pour qui une promesse est une promesse
et se doit d'être tenue
Véritable ma dalton sur son rocking-chair
rendue amorphe par les calmants
Belle jusqu'au coude, les yeux pétillants
dans un plan drague un doigt dans l'anus.
Et toi petit bouddha
en couche exhibant ta bedaine
Braillant sur Gérard Lenormand
dans une ambiance de merde
Tu tiens le crachoir
avec ton humour noir comme ironie au bonheur.
Pour toi c'était juste de vacances,
et moi je voulais juste te comprendre un peu,
pour qu'on puisse se regarder dans les yeux,
et oublier un peu nos prisons.
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9. |
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NEURAZTHÈMIK
Je me laisse lascivement couler,
la machine à laver m'a lessivé.
Glacial dans ma tombe j'attends sans bouger,
je me fuis pour pas m'évader.
Blasé je joue à cache-cache avec les mots,
barricadé dans une OD d'émos.
Blabla plat, blabla glas,
le seul toléré c'est l'orgasme au caca.
Mon rire je l'ai censuré,
véritable amnésique de mes envies refoulées.
Seul contre tous avachi dans mon canapé,
je veux surtout pas pleurer devant la télé.
Tout froissé dans ma glace,
spectateur de ma vie,
je ressemble à ma carapace.
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10. |
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PSYCHAUTISME
(avec le fil de bave)
Des fois il y a des gens, qui disent que je pense trop,
et mon psy pense chuis parano,
voilà ma mère, qui se dit, que je me fais un bad-trip de trop.
A l'intérieur de moi, je peux tout démonter,
zapping entre déconstruction, ou legocentrisme.
Spectateur de vos egos vous avez le bon rôle,
chaque mot pris du pied de la lettre jusqu'au septième degré.
Des fois il y a des gens qui disent que je pense trop,
et mon psy pense chuis parano,
voilà ma mère, qui se dit, que je me fais un bad-trip de trop.
Spectateur de moi-même j'ai perdu le film,
l'impression de jouer un rôle sans savoir qui chuis.
Un acteur sans nom, construit pour être un héros,
rien à foutre d'être une star je choisis mon perso.
Des fois je me dis je pense trop...
Des fois j'envie les beaufs !
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11. |
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ANELLYEAH
(à defaut d'offrir des fleurs)
S'il me passe par la tête, des idées folles,
j'aimerais simplement me laisser porter par le rock & roll.
Et réagir sur l'instant, comme je le sens,
et pas rester figé, seul dans mon film en ruminant.
Comme paralysé, à l'expression de mes emos,
et seul perdu dans mon blabla, chuis en manque de mots.
Je m'en fais des tartines, pour me cacher ma timidité,
sans oser me l'avouer, sans oser te l'avouer, je parle... je parle...
J'ai peur de toi, peur de moi...
Et je baisse les yeux, pour pas tomber sous le charme,
et médusé je reste de pierre, et verse une larme.
A retourner sept fois ma langue dans ma bouche, je me perds,
j'ai juste loupé tes lèvres... je désespère.
Pour pas pleurer je me suis brûlé, brûlé les ailes,
mais je me dis que je m'en fous j'ai pas besoin d'elle pour voler.
Et ma tête en confusion, comme hermétique à la passion,
j'aimerais juste partager mes frissons, juste partager mes frustrations.
J'ai peur de toi, peur de moi...
Pour me délivrer de mon imaginaire,
à coeur ouvert mes trippes sur la table...
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