1. |
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DÉFAITES DE FAMILLE
(sur les accords du prélude de pach)
Le jour de ton anniversaire,
sans savoir trop, trop quoi faire.
J'avais envie de marquer le coup,
mais je ne voulais pas te faire de cadeaux.
C'est ptêt pas un jour de fête,
qu'on devrait toi et moi se prendre la tête.
Pourtant c'est dans ce genre de moment,
qu'on pourrait parler, de ce qui nous a séparés.
A l'apéro on trinquera,
on arrosera la fin de la crise d'ado.
Pour se mettre en bouche ce soir,
au menu tabous servis à toutes les sauces.
On ravalera nos egos,
s'assoiera tous et toutes autour de la table en égaux.
Avant de souffler les bougies,
on aura vomi tous les non-dits.
Moi je ne cherche pas les conflits stériles,
mais ne voudrais pas d'une fausse paix sociale...
même un jour de fête !
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2. |
chalone
05:06
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CHA AL ONE
(j'ai pas tout compris)
Désolé j'avais pas vu que tu baladais ta névrose en laisse,
bien cachée derrière ta carapace que tous les soirs je caresse.
Chuis passé trop vite j'ai pas eu le temps de voir que t'avais le moral en baisse.
Chuis toute seule, chuis tout seule
avec toi et avec moi
Chuis toute seule, chuis toute seule sans toi et sans moi.
Même si tout le monde dit que le passionnel donne deux ailes.
Je me suis protégé contre tes SOS en forme de cocktail.
Tu pleures maintenant j'ai qu'à jeter mon coeur à la poubelle.
Chuis toute seule, chuis toute seule
avec toi et avec moi
Chuis toute seule, chuis toute seule sans toi et sans moi.
Pour plus souffrir il va falloir décider de changer nos vies.
Mais il se cache beaucoup de souffrances derrière nos utopies.
J'aimerais que révolution rime avec comprendre,
et positiver ensemble nos folies.
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3. |
carapac
03:32
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NEURAZTHÈMIK
Je me laisse lassivement couler,
la machine à laver m'a lessivé.
Glacial dans ma tombe j'attends sans bouger,
je me fuis pour pas m'évader.
Blasé je joue à cache-cache avec les mots,
barricadé dans une OD d'émos.
Blabla plat, blabla glas,
le seul toléré c'est l'orgasme au caca.
Mon rire je l'ai censuré,
véritable amnésique de mes envies refoulées.
Seul contre tous avachi dans mon canapé,
je veux surtout pas pleurer devant la télé.
Tout froissé dans ma glace,
spectateur de ma vie,
je ressemble à ma carapace.
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4. |
autour du clou
04:41
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5. |
le slow non mixte
06:15
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LE SLOW NON MIXTE
Ne me dis pas que le sexisme il y en a pas,
des machos c'est sur il y en a,
et même que j'en ai un peu sur moi,
j'ai beau essayer de changer... changer tout ça.
Et pourtant je n'y arrive pas
car dans un monde de caca,
celui-ci s'accroche sur moi.
On traîne en nous c'est sûr plein de clichés,
les super héros sont hétéros ça on le sait,
plein de pubs sont fachos ça on le sait,
est-ce bien la peine de se culpabiliser.
Ptêt qu'on pourrait ensemble en discuter,
de toutes ces normes qu'on a en nous,
intériorisées.
Certains, certaines pensent même y arriver,
certains, certaines pensent même que tout le monde peut changer.
Hélas la globalité reste telle qu'elle est.
C'est pourtant pas une raison de les dénigrer.
Ptêt qu'il faudrait qu'on commence,
par leur expliquer,
que chacun chacune en soi on peut tout révolutionner.
Même si t'as beaucoup beaucoup réfléchi,
c'est pourtant pas une raison d'expliquer la vie,
on est tous des bâtards, bâtardes nous aussi,
moi je voudrais pas que les gens me copient.
Ptêt qu'un jour on pourrait juste accepter,
que chacun chacune des limites on en a,
qu'on peut pas les changer.
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6. |
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CHRONIQUE D'UN ÉTERNEL LOOSER
(ou l'inverse)
Je marche hors des sentiers battus,
dans une fuite vers l'avant,
je cherche juste une échappatoire.
Fatigué de lever le poing,
je baisse les bras,
il y a plus rien à gagner ici.
Il y aura pas eu de grand soir,
mon utopie tombée en ruine,
a juste le mérite d'exister.
Chuis pas plus qu'une merde,
dans un monde de merde...
On a eu beau créer des mythes,
il faut dire qu'on est pas des titans,
on peut pas se battre tout le temps
Chuis pas plus qu'une merde,
dans un monde de merde...
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7. |
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8. |
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9. |
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L'AMOUR QUI S' FOUT DE TOUT
Le gas était un tâcheron
N'ayant que ses bras pour fortune ;
La fille : celle du patron,
Un gros fermier de la commune.
Ils s'aimaient tous deux tant et plus.
Ecoutez ça, les bonnes gens
Petits de coeur et gros d'argent !
L'Amour, ça se fout des écus !
Lorsqu'ils s'en revenaient du bal
Par les minuits clairs d'assemblée,
Au risque d'un procès-verbal,
Ils faisaient de larges roulées
Au plein des blés profonds et droits,
Ecoutez ça, les bonnes gens
Qu'un bicorne rend grelottants !
L'Amour, ça se fout de la Loi !
Un jour, furent tous deux prier
Elle : son père ! Et lui : son maître !
De les laisser se marier.
Mais le vieux les envoya paître ;
Lors, ils prirent la clé des champs.
Ecoutez ça, les bonnes gens
Qui respectez les cheveux blancs !
L'Amour, ça se fout des parents !
S'en furent dans quelque cité,
Loin des labours et des jachères ;
Passèrent ensemble un été,
Puis, tout d'un coup, ils se fâchèrent
Et se quittèrent bêtement.
Ecoutez ça, les bonnes gens
Mariés, cocus et contents !
L'Amour, ça se fout des amants !
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10. |
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11. |
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